- Amalia Bonsack
- Axel Chevroulet
- Charline Dayer
- Mathilde Berner
- Pierre Marmy
- Sven Högger
- Zoé Laubeuf
- + Anna
- + Jonas
- Amalia Bonsack
- Axel Chevroulet
- Charline Dayer
- Mathilde Berner
- Pierre Marmy
- Sven Högger
- Zoé Laubeuf
- + Anna
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Dans le cadre de la quatrième Biennale d’architecture de Tbilissi, ''Correct Mistakes'', qui explore le thème des ressources naturelles avec une attention particulière portée à l’eau, la-clique initie un voyage collectif en Géorgie.
Pensée comme un workshop itinérant, cette exploration réunit un groupe aux profils variés ( architectes / artistes / étudiants / photographes / anthropologues ) rassemblés pour un périple commun autour d’un projet partagé : l’observation des dynamiques territoriales à travers le parcours de l’eau, reconstitué du glacier à la ville, en passant par les infrastructures du territoire et s’appuyant sur les similitudes géographiques entre la Géorgie et la Suisse.
À travers une série d’exercices, le groupe collecte des artefacts physiques et visuels tels que des objets, des textes, des dessins, des photographies, des sons, des traces, des fragments, des récits et des souvenirs. Dans le processus, cette agglomération de matériaux hétérogènes devient un outil de réflexion et un support d'échange. En superposant et confrontant les regards multiples, la juxtaposition des perspectives rend le familier étrange et l’étrange familier. Cette considération nourrit une lecture sensible et critique du territoire. Chaque étape du voyage est l’occasion d’une interrogation sous un angle précis, mis en évidence par une tension conceptuelle.
GLACIER - PRESENCE ABSENCE
L’oubli, la mémoire et les traces d’un passé
RIVIERE ET RESERVOIR - NATUREL ARTIFICIEL
La transformation par l’infrastructure et l’intervention de l'homme
LAC - RÉALITÉ FICTION
L’eau comme source de loisir
VILLE - INTENTIONNEL ACCIDENTEL
Les réseaux et les ambiguïtés dans le milieu urbain
Ces dualités proposent un cadre, orientent un regard, où les représentations mentales dialoguent avec les structures physiques, permettant une interprétation élargie des paysages traversés.
La restitution physique des photos et textes collectés donne lieu à une installation mise en place sur site, dans l'enceinte de l’Institut hydrométéorologique de Tbilissi, entre deux immenses troncs, face à des gradins de briques réutilisées. À la façon d'un puzzle mobile, 408 cartes sont assemblées, disposées côte à côte pour former un grand drapé suspendu. Sur une face, composant alors la carte graphique d’un territoire conceptuel ; sur l’autre, un enchainement de caractères dévoilant un message rédigé. Ce matériau hétérogène invente une archive vivante et subjective de l’expérience partagée en un dessin harmonieux. L’ensemble apparait comme une mosaïque sensible, à la fois trace et fiction, qui reflète la pluralité des voix ayant pris part au voyage et dessine les contours d’un paysage imaginaire collectif.
Avec le soutien de Pro Helvetia.






